04 septembre, 2007

OH MES FILLES !

C’était le 18 juin, comme la pelle. Ah non, ça c’était de Gaulle.
Le 18 juin donc, au stade de Gerland à Lyon, les Rolling Stones revenaient faire leur cirque après 25 ans d’absence. La dernière fois, z’étaient plus jeunes (de 25 ans !), z’étaient plus beaux, z’étaient aussi loin et sans écran géant.

Et puis 6 ans auparavant, les Pierres jouaient encore à Lyon, mais au Palais des Sports. Z’étaient encore plus jeunes, z’étaient encore plus beaux mais z ‘étaient plus près…
Entre temps, je les avais vu au Parc des Princes, pour la tournée Urban Jungle, même que ma fille s’était endormie comme une bienheureuse !

Que dire sur cette quatrième rencontre avec les pays du rock ?
J’étais content de voir mes filles contentes et épaté de constater l’effet des vieux sur la jeune génération.
Je me croyais blasé. Et bien non, j’ai encore eu le frisson.
Au début, quand ils débaroulent sur la scène et que Jagger éructe un Start me up bien senti.
Au milieu, quand la scène part à la rencontre du public emmenant ses papys telle une infirmière aux yeux verts poussant la chaise roulante du grand-père au bord de la falaise vers le centre du stade enfiler les perles de leur répertoire.
Mais je trouve gonflant que ces mecs ne soient pas capables de se payer des ingénieurs du son qui tiennent la route à la place de ces piteux fonctionnaires qui feraient mieux de bosser au lieu de traîner à la piscine du Rhône à mater les cul des gonzesses et vous infligent un son pourri pendant la première demi-heure.
Sinon, dans l’ensemble une bonne soirée, un beau spectacle et puis…
Et puis ce sont les Stones merde !

STONES VERSION BLUES
Luther Allison - You can't always get what you want
Une belle version bien pêchue et, je fais d'une pierre qui roule deux coups, un hommage au bluesman disparu.


STONES VERSION COUNTRY
Blackhawk - Wild Horses
Ils ont tout pris au pied de la lettre : la country wild, les chevaux sauvages, les étendues sauvages. C'est sautillant et drôle.


STONES VERSION VAUDOU
Africa - Paint it black (4 Hero Mix)
Ca sent l'envoûtement, l'élixir, la soupe de tête de bouc, les grigris, les gourous.


STONES VERSION FRANCHOUILLARDE
Rolling Bidochons - Tigidon Wouah
J'ai toujours aimé les bidochons : ceux de la bd, ceux qui habitent pas loin chez moi, ceux qui font du pastiche rock. En plus, ils ne se contentent pas de coller des paroles graveleuses sur les musiques mais ils s'attachent à sonner phonétiquement comme l'original. Quel boulot. Moi je dis respect.


J’vais vous dire un truc, vous le répétez pas !
Quand j’ai vu les Stones la première fois ma femme n’était pas née !!! Mes filles non plus d’ailleurs ! Et en sortant du concert les merdeuses avaient les yeux qui brillaient et n’arrêtaient pas de me dire que c’était génial. Je ne m'imagine pas dans le même état à 17 ans, au sortir d'un gala de Tino Rossi ! Mais vraiment pas.
Elles avaient enfin vu les légendes (on devait les voir à Paris si l’aut’tordu s’était pas viandé de son cocotier !), écouté le plus grand groupe de rock du monde et en sont restées babas !
Et bien ce qu’elles ont ressenti je l’ai vécu, 1 mois après, au concert d’Arcade Fire où là, j’ai eu le grand frisson, du début à la fin. Mais c’est une autre histoire !

...à suivre.

11 juin, 2007

PUNK'S NOT DEAD !

Ouhlalalalalalalalalalalalala ! Qu’est-ce que je m’aperçois-je ? Ca fait deux mois que je n’ai pas alimenté ce blog ! Feignasse !
C’est vrai que j’avais autre chose à foutre. Mais bon, quand même !
En cherchant un sujet d’actualité pour marquer mon grand retour parmi les blogueurs actifs je suis tombé sur un site canadien de fringues punks (X20).
Ne me demandez pas ni comment ni pourquoi, ce sont les hasards du surf. Même sous la torture, je dirais la même chose.
Dans cette boutique, tout ce qu’il faut pour vous habiller destroy. Mais c’est tellement élégant, foutrement in ! N’est-il pas ?
Pour les filles, les mecs, les gros, les belles, les moches, les longues. De la tête aux pieds. Je vous conseille d’aller jeter un œil à la fantastique collection de blousons en cuir, hélas pas à vendre (X20 Collection).
Et ces bermudas aux motifs écossais, et puis ces cravates… Elles seront du meilleur effet en cons mités de dirextion, non ?
ET les peluches… ET les parapluies… ET cétéra…

Mais comment, tabernacle, parler de cette superbe boutique dans un blog consacré aux reprises ?
Fastoche : voici repris et déformé l’hymne des ptits bonzommes à crête, Anarchy in the UK, création des Sex Pistols.

Une version sauvagement intimiste et destroy par Theo Hakola, le père spirituel des Noir Désir.


Une version cabaret-piano-bar par Zita et Cyrus bien connus dans le microcosme parisien, c'est-à-dire inconnus de tous.


Prochaine fois, spécial Rolling Stones, puisque je serai à Gerland !

à suivre...

22 mars, 2007

LE HACH DE GUERRE

Décidément je n’y arrive pas. Je bloque sur l’hommage à Cloclo. Pas d’inspiration. J’ai pourtant essayé de me souvenir de mon enfance que j’avais tous les 45 tours. Je me suis installé dans ma baignoire et j’ai essayé de m’appliquer (arf, arf, arf !). Mais rien n’est venu sinon une envie de pisser car la baignoire était encore humide.
Alors, pour ne pas vous laisser seuls je vous ai trouvé un autre mort. Moins célèbre certes mais tout aussi con (sa mort).

Thomas Kuhn était le chanteur et guitariste du groupe Le Cri de la Mouche, excellent groupe du début des années 90 qui splitta prématurément. Thomas se lanca dans une carrière solo. Son groupe s'appelait Tomawak et il venait d'enregistrer son premier album.
Hélas, le garçon était plein de vie et d'envies mais avait une fâcheuse tendance à s'envoyer en l'air avec des mixtures illicites. Un soir, en sortant de la boite où il faisait le DJ, de trop grimper aux arbres, il se mit dans l'idée de tenter l'ascencion de l'immeuble à mains nues et dans le brouillard (artificiel bien sûr !).

Mais ouala, fumer ou grimper, il faut choisir. La chute fut fatale à l'artiste et à sa carrière. Triste fin de l'histoire.
Il nous reste un album. Excellent que je vous conseille et ces deux reprises pleines de funk endiablé.
Thomas, si tu nous vois !


Tomawak - Milord (demo)

Tomawak - Où sont les femmes ?

... à suivre

02 mars, 2007

YOU MOUR SUR YOU TIOUBE

Un peu de l’humour dans ce monde de les brutes.

Pépé Sanchez et Rossé Luis Ribéra from Arrentina propose oune lectoure du Sunday Bloudi Sunday dé OUTOU oune poco décalée et muy décapanté.
Bitouine les Gipsy Kings é Laurel et Hardy esta muy drôle. Si senor et caramba !.


Ce n’est pas une reprise, ni une adaptation mais plutôt un playback hilarant pommes à l’huile de ce tube des années 70 : J'ai encore rêvé d'elle
Mais le résultat est le même. Les frères Taloche en font une relecture qui lui donne une tout autre saveur. Si, si sénieur !
Joelle, si tu nous vois.


... à suivre

26 février, 2007

REMPLISSAGE NEWAVEUX

Le 11 mars (je crois !) c’est l’anniversaire de la mort de notre Cloclo national. Connaissant son admiration pour la Motown, je vous prépare quelques reprises ou adaptations du blond bondissant. Mais voilà, je suis à la bourre ! Je n’ai pas fini et comme en février j’ai un peu délaissé ce blog, je me suis dit qu’il fallait faire quelque chose, même un peu de remplissage, l’important, c’est la musique.

Alors, pour remplir, j’ai jeté mon dévolu sur Depeche Mode.
Je n’aurais jamais pensé que l’on puisse reprendre du Depeche Mode !
Cette musique froide, issue des années noires du rock, dominée par les synthés, les coiffures ridicules et le propos superficiel (je vais encore me faire des amis !).
Pourtant, à ma grande stupéfaction, même des grands s’y sont collé. Bon, d’accord, toujours les deux mêmes chansons : Enjoy the Silence et Personnal Jesus mais, quand même, excusez du peu : Johnny Cash et Tori Amos ont mêlé leur nom aux new waveux nauséeux.

Et comme pour les Beatles, c’est vachement mieux quand c’est pas eux !

Le grand Johnny Cash et sa voix d’outre tombe redonne de la dignité et de la profondeur à ce titre.

Comment ne pas succomber à cette version transformée par la sublime Tori Amos ?
Hein, comment ? J’vous l’demande !

Et puis Richard Cheese porte sa croix et remue du popotin pour détendre l’atmosphère (en prime Baby got back).


... à suivre

10 février, 2007

RECYCLAGE DES DECHETS

LE PLASTIC EST FANTASTIQUE :
il tourne avec Mocky aux côtés de Serrault et n’en finit pas d’exploiter son unique tube Ca plane pour moi qui a été choisi par Coca Cola pour sa pub diffusée dans toute l’Asie. En gros, il va toucher un milliard trois cent millions d’habitants, donc le jackpot grace au pogo !

LE BERTRAND EST EPATANT :
je vais vous faire une révélation à propos du zébulon belge. Toutes les conneries qu’on raconte à son propos comme quoi c’est pas lui qui chante, c’est pas lui qui danse, c’est pas ses cheveux (c’est pas les miens non plus !), c'est pas sa banane (c'est celle de Brian Setzer) et bien, comme j'l'ai déjà dit plus haut précedemment, j' vais vous faire une révélation :

CE NE SONT PAS DES CONNERIES !
Naannn, j’déconne !

Pour fêter la Saint Valentin, voici une version viagratisée du Bambino de la regrettée - naannn, j’déconne ! – Dalida.

Et Plastic a été repris.
C'est le recyclage du plastique !
Pas par n’importe qui :
The Presidents of United States
Red Hot Chili Peppers
Leyla Kaye
et…
SONIC YOUTH

Il semblerait que Thurston se contente de dire des mots qui ressemblent à ceux de la version originale.
Du yaourt quoi !
Mais comment on dit yaourt en américain ?
Peu dormi, vidé, brimé
J'ai dû dormir dans la gouttière
Où j'ai eu un flash
Hou! Hou! Hou! Hou!
En quatre couleurs

... à suivre

27 janvier, 2007

TOUTE LA SAINTE JOURNEE

Le nom du groupe Canned Heat vient du titre d’une chanson de Tommy Johnson, enregistrée en 1928, Canned Heat Blues. Elle raconte l’histoire d’un mec… euh, vous la connaissez déjà ? Donc l’histoire d’un mec… non, parce qu’après on a l’air con !
Cette chanson parle d’un mec qui se bourre la gueule à grand coup de canned heat, boisson fortement alcoolisée que l’on fabrique soi-même en mélangeant de l’eau ou autre liquide au choix, avec du Sterno, gelée rose à base de méthanol et d’athénol, destinée à allumer les barbecues.

C’est pas une boisson de gonzesse.
Ca dépote, ça décape et, bien entendue, ça tue puisque boire ou conduire il faut choisir et qu’un p'tit clic vaut mieux qu’une grande claque.
D'ailleurs, le Johnson en est mort et d'autres avec lui.


Hommage à Canned Heat avec deux reprises du fameux On the Road again


Une version toute en finesse par Katie Melua. Un beau filet de voix pour un beau brin de fille.


Plus couillue, la version d’Andy Prieboy, ex chanteur de Wall of Voodoo. Même s’il en porte, il ne fait pas dans la dentelle. Son On the Road again se fait plus en Truck qu’en Bicycle.


... à suivre


DERNIERE MINUTE : merci à Mastermind pour cette version, euh, pas terrible, mais version quand même. TELEX ou l'art de jouer avec un Atari !


... à suivre

12 janvier, 2007

HAPPY BIRTHDAY

David Bowie vient de fêter ses 60 balais !
Bientôt la retraite.
Bien conservé le mec non ? Même s’il a prit un ptit coup de vieux, l’homme présente encore bien.
Il devrait revenir sur le devant de la scène en 2007. Les rumeurs (aaah, les rumeurs !) annoncent un album, des rééditions (pour payer ses impôts ?) et une tournée. Oui, oui !
En attendant, voici quelques reprises du vieux beau vieux. Naannn, j’déconne !

Au départ, je voulais vous proposer des covers un peu foldingues de chansons de Bowie (et j’en ai un paquet !). Mais une évidence m’a sauté (mais je ne me suis pas laissé faire, je ne suis pas un garçon facile moâ !) au cervelet : NIRVANA !
Qu’est-ce qu’ils viennent foutre là ?
Ébin Nirvana a fait une superbe version de The Man who sold the World qui a entraîné une autre superbe version de cette même chanson par son auteur lui-même.
Voici un cas de figure intéressant, me suis-je dit, un artiste qui reprend ses propres chansons. C’est de l’auto-reprise. Et c’est bien quand une auto a de la reprise.



The Man who sold the World par Nirvana qui soit dit en passant on fait un bon coup, artistique et financier.

La légende raconte que, piqué par un fan de Nirvana qui lui reprochait de reprendre The Man who sold the World pour se faire des ronds (en fait le fan croyait que Nirvana étaient les auteurs de cette chanson, alors que non, pas du tout ! Quelle inculture crasse. Tous les fans de Nirvana sont pareils ? C'est pour ça que le Curt s'est fait sauté le caisson !), donc, Bowie décida de remettre cette chanson à son répertoire et d'en faire un truc totalement différent pour montrer qui c'est le chef.
NON MAIS !

The Man who sold the World par David Bowie

Mais tout le monde sait que la légende raconte que des conneries ! N'est-ce pas ?


... à suivre ... juste en dessous !

A VENDRE

Petit jeu pour les Bowiphiles Indiens :
c’est pas une reprise, c’est pas une adaptation mais un piquage de riff totalement assumé par son auteur.
Qui est-ce ?

Et voici une bande de VRP VIP qui veulent vendre le monde.
Mais qui en voudrait dans l’état qu’il est ?


Midge Ure, ex-membre d'Ultravox, l'a repris en 1982 dans une version proche de la nouvelle de Bowie.
Saviez-vous que Midge est un anacyclique phonétique de Jim son surnom ? Et bien je vais vous dire, quand un mec a les moyens d'avoir un anacyclique perso et qui, malgré ça (parce que ça peut être un handicape dans la vie), est décoré de l'Ordre de l'Empire Britannique. Alors là, je dis : RESPECT ! (J'ai un mal de tête moi !)



Lulu, la petite protégée de Bowie dans les seven teeth !
C'est lui qui a produit cette chanson et il pensait faire de la petite Lulu une vedette internationale. Il lui filait plein de ses titres, il voulait en faire la Bowie féminine, son alter ega (ego c'est pour les hommes)... Mais bon, ça a raté. Et pourtant, il a tout essayé. Il disait à qui voulait l'entendre : "Ma vedette mérite votre confiance". Et les autres répondait : "Ca c'est bien vrai !".



Pour terminer, la version sans grand intérêt de John Cougar.
Puisque sans intérêt, on va pas en faire des tonnes sinon constater que Bowie interesse tout le monde, les hommes, les femmes et les animaux.



... à suivre

23 décembre, 2006

NOYAU JOEL

C'est Nowel !
La période des grosses bouffes et des petits cadeaux.

Celle aussi du père Noyel et...
et la mère Noyel ? Où elle est celle-là ? Elle existe pas ? C'est normal, le Père Noyel n'existant pas (enfin, je crois, en tout cas j'y crois pas !), la mèmère non plus, cela va de soi ! C'est étonnant d'ailleurs qu'une World Company ne se soit pas emparé violemment de la Mère Noyel pour faire comme les rusés de chez Coca qui ont lutiné le Pervers Pépère dans les années 50. Etonnant.

C'est aussi la période des chansons cuculs.

Que ce soit en chorale sous les flocons, en famille cathos-pathos à la messe de minuit (putain c'est tard, je dors à cette heure là !), déguisés en rennes (pas la ville, l'animal), en traineau, en hotte, en lutin, en lutine.
Que ce soit au coin de la crèche ou le bovidé souffle comme un boeuf sur le chiard et l'âne annone (pas le yaourt) comme un... âne, voici la période ou l'on ressort de la naphtaline Petit Papa Noel, Noel Blanc, Jinglebell et autre scies (ou râpe, comme vous préférez) musicales de saison.

Je vais vous présenter des artistes qui ont osé braver les traditions en décucuifiant ces crincrins crétinisants.




David Bowie et Bing Crosby - Peace on Earth/Little Drummer boy
Ca reste un peu cucul. Les deux papys autour du piano, avec chandeliers et feu de bois, tentent de nous faire croire au Père Nowell. Mais quelles voix.


Brain Setzer et son Big Band - Jingle Bells
Ca dépote. De la bonne Gretsch des familles pour une version qui sent plus le cambouis que le sapin.


Dandy Warhols - Little Drummer Boy
Du Dandy pur. Notre petit garçon au tambour en avait marre de se geler les baguettes. Il est passé derrière les fûts et sert la pression à volonté.


Richard Cheese - Jingle Bells
Révélation : ce sont des chiens qui tirent le traineau ! Si, si !
Et la Mère Noyel ? Ce sont les rennes (pas la ville, l'animal)!

Trust - Petit Papa Noel
Une version qui va faire marrer les chti z'enfants (ou les faire pleurer !) et dans laquelle on apprend que le Père Noel est tout petit. C'est pour ça qu'il passe dans la cheminée !



... à suivre